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26 novembre 2016 6 26 /11 /novembre /2016 09:10

En fait je viens de m'apercevoir que le blog commence par la fin...

Donc pour lire dès le début il faut aller à la page 4 et partir de bas en haut

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16 novembre 2012 5 16 /11 /novembre /2012 09:19

Voilà,

certain(e)s d'entre ous me posent des questions précises.

J'essaie en général d'y répondre sincèrement.

Je rappelle toutefois que je ne suis pas du tout une "professionnelle" ni de la nutrition, ni de la santé.

Ce ne sont que des remarques et réponses personnelles juste pour m'exprimer.

Bien sûr, ce sont souvent des témoignages de ce que j'ai vécu, mais ça reste juste indicatif.

 

Aujourd'hui, je copie/colle les questions de Radada et les réponses que je lui fais :

 

question de Radada :

Hello miss. Tout d'abord merci pour ton blog. Je m'y suis parfois souvent reconnue, ayant "seulement" pour ma part perdu 65 kg et la partie où tu avoues avoir repris une dizaine me fait frémir car c'est ce qui m'est arrivé et me revoilà à 130...
Donc plusieurs questions qui me viennent. Peut-être auras tu le temps d'y répondre?
A 65 kilos, tu ne mangeais pratiquement plus rien? Comment arrivais tu à gérer cela en voyant que tu maigrissais plus?
Tu as repris des kilos en mangeant plus? Comment arrives tu à faire face sans perdre pied? Es tu toujours autant fanatique de sport (3h de fitness, 3h de danse et plein de marche par semaine?)
Psychologiquement es tu arrivée à te sentir à ta place dans ton corps maigre? N'as tu pas eu envie de jeter ta vie d'avant par la fenêtre?
Merci pour tout et bonne continuation !

 

ma réponse :

en fait, c'est vrai que pour la plupart des gens que je cotoie, je ne mange "rien"...

mais c'est ma vitesse de croisière et ce n'est pas difficile de s'y maintenir.

Pour le sport, je pense que c'est une des raisons principales de ma reprise de poids, j'en fais beaucoup moins et pendant quelques temps, je n'en faisais plus du tout.

Sinon, il est vrai aussi que le moindre écart alimentaire tant en qualité qu'en quantité m'est fatal, je reprends à une vitesse où tout le monde voudrait avoir ce rythme pour maigrir, mais quand je veux reperdre, ça ne le fait pas pareil, c'est long, c'est lent.

Pour l'acceptation de mon corps, deux choses m'ont beaucoup aidée, le sport et la danse qui me permettaient de voir tout ce que je n'aurai imaginé pouvoir faire et mon mari qui me prenait tout le temps en photo, avant, pendant, après. C'est en regardant les photos que j'ai fini par apprivoiser ce nouveau corps. Pendant plusieurs mois, je me tenais un peu repliée sur moi même, les bras croisés sur ma poitrine, comme craintive. En plus, j'avais toujours froid moi qui avant avait toujours chaud, enfin tous ces détails se sont peu à peu améliorés jusqu'à ce que je sois bien dans ma peau, que je marche normalement sans craindre une chute, que j'ose descendre des escaliers sans m'accrocher à la rampe, etc... tout simplement que j'aie réacquis une assurance certaine et une totale confiance en moi.

Pour ma reprise de poids, je suis en train de me reprendre en main et le compte à rebours est commencé. Je n'ose plus m'imaginer recommencer à refaire le chemin de reprise de poids dans le mauvais sens. C'est inconcevable, je dois reperdre cet excédent, et je le reperdrai !

Toi aussi, n'attend pas de tout avoir repris pour regretter, je sais c'est terriblement difficile mais essaye de recommencer et retrouver les bons reflexes qui t'aideront à gommer ces kilos superflus...

Bon courage et à dans dix kilos de moins ?!?

 

question de Radada :
Merci pour la rapidité de ta réponse et tous les éléments que tu m'apportes. D'autres questions se posent à moi.
Ta vie d'aujourd'hui est elle encore axée sur ton rapport à la nourriture ou as tu pu passer le cap et profites tu de la vie sans te prendre la tête sur ça?
Quand tu dis que tu ne manges rien, ça donne quoi par exemple? Lorsque tu dis que c'est ton rythme de croisière, tu veux dire par là que tu n'as pas spécialement faim?
Bonne journée ! (et tu vois je suis revenue avant les 10 kilos... même si les perdre en une journée serait chouette...)

 

ma réponse :

En fait, je crois que depuis notre naissance la vie est axée sur la "bouffe".

Bébé, on crie qu'on a faim, plus grand on demande à manger, plus tard on achète à manger.

Les mamans doivent toujours penser à ce qu'elles vont bien pouvoir faire à manger...

et les enfants bien souvent demandent "qu'est-ce qu'on mange ce soir ? ", où "quand est-ce qu'on mange ? "

Si quelqu'un ne fini pas son assiette où pire s'il ne touche à rien dedans, tout le monde s'inquiète et c'est parti pour les :

- Pourquoi tu ne manges pas ?

- Tu n'aimes pas ?

- Tu veux autre chose ?

- Tu n'as pas faim ?

- Tu n'es pas malade?

et plein d'autres comme ça...

Donc, ma vie n'est "pas plus que ça" axée sur mon rapport à la bouffe.

Par contre c'est vrai que quand je pense "manger" je pense "danger"

et je suis vigilente !

C'est vrai aussi, que je ne manges plus jamais sans être consciente de ce que je vais avaler et apporter dans mon corps.

Mais ce n'est pas obsessionnel, c'est juste une prise de conscience chronique et normale pour moi.

Je suis désolée, je ne mettrai pas ce que je mange ou plutôt tout ce que je ne mange plus... c'est mon choix en fonction de ce que je ressens et ce dont je pense avoir besoin où non.

Par contre, c'est vrai aussi que je me sens très bien.

Sans faim, et surtout très rarement sans cette envie de manger.

Je sais que mon choix est fait et je suis convaincue qu'entre le plaisir (relatif) que j'éprouve en mangeant certaines choses et les répercussions qui vont suivre cette consommation, je fais vite le choix.

Dans les répercussions, il y a souvent,la prise de poids, la crainte de prise de poids, les difficultés digestives (mauvaise digestion, mauvaise haleine, langue pateuse, fatigue dans le genre gueule de bois), et aussi la mauvaise image de moi devant ce genre de faiblesse.

Et tout ça je le vis plus difficilement que de saliver quelques secondes devant une tentation gustative et ce plaisir, voire ce bonheur d'avoir pu vaincre sans frustration ni regret cet élan destructeur.

Il faut savoir aussi que aujourd'hui, encore, je me pose la question as-tu vraiment faim ? où juste envie de manger ? et j'ai encore recours au très grand verre d'eau, et au dialogue avec moi-même, et si j'ai un doute, j'ai une première étape : si tu as faim, va chercher dans les réserves, si vraiment la sensation de faim persiste, l'estomac commence à crier famine en se contractant, alors là, je mange, je prends des aliments qui me feront pas trop de mal, mais qui me caleront et je m'installe pour manger pour de vrai...

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11 août 2012 6 11 /08 /août /2012 15:17

Je voudrais bien m'exprimer sur tout ce qui se dit sur la façon de manger, le rythme des repas, le contenu de l'assiette...

 

Déjà, il y a plusieurs écoles de diététique.

La diététique générale, en France; mais aussi les personnes pratiquant le végétarisme, d'autres le végétalisme, d'autres sont fructivores, d'autres crudivores, d'autres respiriens...

 

Il existe autant de théories et de prêcheurs que de comportements...

 

Je suis persuadée que ce n'est qu'une affaire de généralisation. Il a été constaté qu'en mangeant 3 repas par jour et une petite collation dans l'après-midi, tout se passait bien. Alors on l'a généralisé.

Je conçois que cela puisse être une base de départ.

Mais à effort physique égal, repas identiques, temps de repos équivalents, d'une personne à tendance maigre, elle ne pourra pas manger facilement et sera surtout dérangée, une personne à tendance grosse sera frustrée et en "manque" et risque de quand même grossir.

On n'est pas des machines, je le sais bien, mais d'une voiture à l'autre, à vitesse égale sur terrain identique, la consommation peut varier énormément. Je suis persuadée que d'une personne à l'autre, les besoins réels alimentaires peuvent varier énormément. Ainsi que'à des moments différents pour une même personne.

J'ai vu des gens manger énormément,, grossir, mais rares (et heureusement) sont ceux qui dépassent un certain seuil d'obésité. Pourquoi ?

 

Et cette histoire de 3 repas par jour, avec une coupure obligatoire entre midi et deux... ça m'énerve.

Quand je suis lancée sur un travail, je ne vois pas le temps passer et dans mon élan, je peux être très "productive" de longues heures d'affilée

Si pour une raison ou une autre on m'impose un temps d'arrêt, de repos ou de repas alors que je suis bien dans mon activité, j'aurai de très grande difficultés à reprendre mon travail à un bon rythme.

On le sait aussi culturellement, certains pays privilégient deux vrais repas par jour, matin et fin de journée et une à deux petites collations, au milieu du jour et si on le veut dans la soirée.

D'autres civilisations ont d'autres rythme. Pourquoi ?

 

Autre chose que l'on constate, partout dans le monde contemporain, les hommes, les femmes et les enfants, même en bas âge ont une tendance de plus en plus élevée à être obèses. Pourquoi ?

 

Je crois que c'est tout simplement économique. On doit produire, on doit vendre pour faire du profit.

La grandissime INDUSTRIE AGROALIMENTAIRE à besoin que l'on consomme et que l'on mange de plus en plus. Il y a bien sûr les dérivés 'light', 'bio', 'sans ceci' ou 'sans cela' qui donnent bonnne conscience à tout le monde et qui surtout coûtent beaucoup plus cher...

Nos besoins ne sont pas de vrais besoins de vie, de survie, mais bien des besoins de consommation économique.

Toutes les études sont faites sur la qualité de ce qu'on va manger à la place de telle ou telle produit, mais jamais de remise en question sur la sur-abondance de la fréquence et de la quantité de ce que l'on consomme.

Vendre une seule courgette n'est pas rentable. Il faut ingurgiter AU MOINS cinq fruits et légumes (par personne et par jour).
Il faut avaler AU MOINS cent grammes de viande ou poisson deux fois par jour. Pas trop d'oeuf (protéine animale, mais trop bon marché).

Il faut aussi penser à manger des céréales, en commençant par du pain. LE PAIN, cet aliment qui a été prohibé dans toute ma jeunesse : ne mange pas de pain, tu vas (encore) grossir. Je pense que quatre tranches de saucisson dans une demi-baguette m'auraient moins abîmée qu'un saucisson entier sans pain et surtout beaucoup mieux rassasiée.

 

Autre abhération culinaire. Le petit morceau de chocolat qui fait tant de bien avec le café (juste un petit carré).

Déjà, le café n'est peut-être pas le meilleur aliment, c'est juste un excitant. Le chocolat pour être satisfaisant doit être bien joli, petites tablettes qui valent une fortune au kilo. Pour les plus gourmands qui veulent être sûrs de ne pas se laisser aller, on emballe chaque carreau dans un papier (d'alu)... ça fait autant de mauvaises habitudes que de déchets à recycler et pour l'alu, ce n'est pas un des plus faciles à recycler...

 

Et toutes ces variétés de desserts, des rayons eniers ! Tous au goût plus sucré les uns que les autres.

Un dessert ? mais pourquoi ? Nos repas sont assez copieux et variés sans avoir besoin d'n plus rajouter un dessert !

Mais là je vais m'arrêter, je me rends compte que je choque !

En plus, je voulais vous priver de dessert...

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10 août 2012 5 10 /08 /août /2012 14:18

Je vais faire un très court résumé du bilan "poids" depuis deux ans et demi.


Il ne faut surtout pas en tirer une conclusion rapide et définitive.


Une reprise de poids n'est peut-être pas un échec, mais une "leçon".


Toutes les modifications sont une expérience.


Une chose est certaine, j'apprends, au fil des jours à entendre mon corps, à le connaître de mieux en mieux et j'essaie de plus en plus souvent de le respecter.


Une autre chose est certaine également, je ne pourrai plus jamais, JAMAIS recommencer à manger et me comporter comme avant.

Ce qui ne veut pas dire que je ne ferai plus d'erreurs, ni d'écarts, ni de bêtises, ni de folies, mais je serai incapable de reproduire d'aussi fréquents et abondants excès alimentaires.


Mon corps, mon allié, je peux l'appeler aussi mon ami sait vite me rappeler à l'ordre...


Voilà en bref, ce que j'ai vécu.


Jusqu'à la fin octobre 2010, je suis restée entre 62 et 65 kilos.

En février 2011, j'avais pris 3 kilos.

J'en ai repris 3 avant la fin septembre 2011...

Et fin janvier 2012, j'en avais rajouté 4.

Ce qui fait que j'ai repris 10 kilos de plus que mon poids idéal...

Pour bien me rendre compte de la situation, j'ai repris 3 kilos depuis le mois de mai 2012 :


ASSEZ !!!


Maintenant, c'est à moi de choisir. Vais-je continuer à laisser ces grammes s'amonceler et s'ajouter à ma masse ? Où serais-je assez honnête avec moi-même et assez forte pour gommer tout ça ?


Je suis, depuis une semaine en train d'entreprendre une maneuvre de marche arrière.


J'ai bel et bien décidé de ne pas me laisser aller et surtout de ne pas, au fil des jours, reprendre du poids et du gras dans mon moi...

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10 août 2012 5 10 /08 /août /2012 14:13

Voilà plus de deux ans que j'ai atteind mon poids idéal.


Que c'est-il passé depuis ?


Bien des choses, je vais reprendre quelques articles pour ... raconter

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5 mars 2011 6 05 /03 /mars /2011 06:18

A propos d'aider les autres, pendant des années, des tas de personnes ont voulu m'aider, faire quelque chose pour moi...

 

C'était très gentil de leur part, mais je n'étais pas du tout prête.

 

C'est un peu comme si vous voyez une personne âgée au bord du trottoir et que vous insistez pour l'aider à traverser. Mais êtes vous sûr qu'elle veut aller de l'autre côté ?

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5 mars 2011 6 05 /03 /mars /2011 03:52

Il y a plusieurs autres : mon époux, ma famille, mes amis, mes connaissances antérieures, mes nouvelles connaissances, mes dernières rencontres et "les gens"...

 

Mon époux et moi.

 

Je résumerai notre partage de la métamorphose en disant :

Bien souvent, les hommes mûrissants ont le démon de midi et vont changer de femme.

Chez nous, c'est la femme qui a changé...

Et tout a changé : le physique, la façon de se tenir à table, les réactions émotionnelles, la mobilité, l'énergie, l'endurance, le caractère, les relations avec les autres, la spontanéité ...  en un mot

 

TOUT

 

Ma famille et moi.

 

Comme je le disais, je vis actuellement en Polynésie.

J'ai quitté ma famille, mes enfants, et frère et soeur, en cours d'amaigrissement.

Mes enfants sont venus me voir à Tahiti, j'avais encore maigri et ils étaient médusés.

 

Cet été, nous sommes allés au mariage de notre fils aîné. Nous avons retrouvé "la famille".

La première réaction de mes enfants, tout comme celle de mes frère et soeur a été : - " Je ne te reconnais pas ! "

Quand ils m'ont vue me déplacer, bouger sans arrêt, avec facilité, la deuxième réaction a été : - " Je ne te reconnais vraiment pas ! Tu es une autre Camille ! "

Quand on a mangé ensemble, leur troisième réaction a été : - " Je ne te reconnais pas ! "

Et quand on blaguait, discutait et partageait nos bons moments, nos souvenirs leur dernière réaction a été : " - Ah ! c'est bien toi, toujours toi ! Tu n'as pas changé ! "

 

Ouf ! Je n'étais pas une étrangère, ils m'avaient retrouvée !

Il fallait et il faudra simplement se familiariser avec ce nouveau physique !

 

Sinon, à la publication des photos (en lien sur le haut de chaque page du blog) et de ce blog, ma famille m'a applaudie, félicitée et encouragée.

Ils sont et resteront toujours " ma tribu "

Je vous aime !

 

Mes amis et moi.

 

Idem, il y a ceux qui vivent loin et ceux que je côtoie assez régulièrement par ici.

Ceux qui vivent loin, sont enthousiastes et émerveillés par "l'exploit". Ils n'en reviennent pas.

Ceux que je continue à voir plusieurs fois par an sont chaque fois sidérés par la transformation, mais, quand ils pensent à moi, ils me voient (enfin !) avec ma nouvelle physionomie.

Il y a quand même déjà un an que j'ai atteint mon nouveau poids et que je m'approprie ma nouvelle silhouette.

En fait, eux aussi ont commencé à accepter ce nouveau corps.

 

Merci !

 

Mes connaissances antérieures.

 

Cet été, sur la plage que j'ai toujours fréquentée, j'ai retrouvé une connaissance 'antérieure'.

Je le salue, et il s'arrête, me regarde bien et me demande : - " Qui me dit bonjour ? "

Il ne me reconnaissait absolument pas.

Et bon nombre de personnes que j'ai rencontrées étaient dans la même situation...

 

Ben oui , c'est bien moi !

 

 

Mes nouvelles connaissances.

 

Quand je suis arrivée en Polynésie, j'avais déjà perdu 55 kilos.

Je pesais dans les 115 kilos.

Au bout de presque deux ans je n'en faisais plus que 65.

L'enthousiasme et la joie que cet amaigrissement a provoqué sur mon entourage me semble démesuré par rapport à la grande étape déjà réalisée avant mon arrivée ici.

Dans tous les cas, personne n'est demeuré insensible à mon amaigrissement.

 

Merci à tous !

 

Mes dernières rencontres et "les gens".

 

Depuis le mois d'août, j'ai encore déménagé, j'ai changé d'île, donc personne ne me connaissait "avant".

Mes nouvelles relations ne sont pas aveugles, tout le monde à remarqué qu'il avait dû se passer quelque chose...

Alors j'ai pris la décision de leur dire d'où je viens.

Systématiquement, je leur avoue le poids que je faisais et pour appuyer mes propos, je leur montre une photo de moi, avant...

nous_2_contrast.JPGEt là,la réaction est unanime. J'ai droit aux grands bravos et félicitations.

Ce n'est pas vraiment ce que j'attends...

Si j'en parle autour de moi, si j'écris ce blog, si j'interviens également sur deux radios locales, dans les stands de prévention contre le diabète, c'est surtout pour dire à tous ceux qui ont un problème de surpoids :

 

OUI ! C'est possible !

 

C'est surtout pour donner de l'espoir, pour encourager, peut être pour donner le déclic à toutes celles et tous ceux qui en ont besoin...

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5 mars 2011 6 05 /03 /mars /2011 03:05

Il y a deux choses à développer sur "ce que je suis devenue".

 

Tout d'abord, je ne suis plus une personne remarquée par sa physionomie généreuse ou abondante.

 

Quand je marche, en ville et que je passe devant une vitrine, il m'arrive assez souvent de m'arrêter et de faire un ou deux pas en arrière pour regarder ma silhouette.

J'ai du mal à croire que la personne relativement mince dont je vois le reflet n'est autre que moi !

Je n'en reviens pas !

 

Je m'habille en taille 38/40, je peux acheter les vêtements qui me plaisent. Je n'ai aucune difficulté à trouver des choses à mon goût ET à ma taille, ce qui relevait de l'utopie quand je devais trouver des vêtements en taille 56...

 

Je peux m'assoir sur n'importe quelle chaise ou tabouret sans craindre de me retrouver coincée ou de le sentir s'affaisser sous mon poids.

 

Je peux, sans crainte poser un pied par terre sans avoir à assurer sa position avant de lui demander de supporter le poids de mon corps, rien que pour marcher.

"Avant", le moindre gravillon devenait un obstacle. Si je posais mon pieds sur une surface accidentée, je souffrais terriblement et surtout je risquais de trébucher...

 

Je peux enjamber un caniveau sans devoir avoir plusieurs appuis et soutiens (aide d'une autre personne, muret...)

 

Enfin, je peux descendre des escaliers un pieds après l'autre sans être terrifiée, ni craindre de tomber ou d'être emportée par le poids de mon corps.

"Avant", je descendais une marche, en me tenant fortement à la rampe, je posais le pied d'appui sur une première marche, et quand je sentais ma jambe assurée, je ramenais l'autre pied sur cette marche et ainsi de suite...

 

Et surtout, maintenant, je peux marcher, détendue, en parlant, en regardant autour de moi.

"Avant", toute mon attention se portait sur mon équilibre, je devais mettre une jambe en avant, poser et assurer mon pied porteur, ramener l'autre jambe en avant etc...

Tout ça, pour ne surtout pas perdre l'équilibre.

Je me souviens que j'étais tellement concentrée, que parfois, mes tempes me faisaient mal à cause de l'effort demandé...

Maintenant, il m'arrive de mettre mon pied dans un trou, je ne me fais pas systématiquement une grosse entorse, je rebondis et sautille pour rétablir l'équilibre, comme tout un chacun.

 

En fait une autre fois, quand je me sentirai de le faire, je vous raconterai à quel point il est difficile d'être vraiment très gros...

 

Par contre, il y a quand même un... mais

 

Mais perdre tout ces kilos fait penser au résultat d'un ballon gonflé depuis quelques jours et que l'on dégonfle...

Tout est frippé, froissé et mou...

Pour ma peau, c'est un peu çà...

 

Il est fort possible que vous ayez remarqué, sur les photos, que mon visage c'est un peu ridé , surtout sous le menton.

Il ne faut pas être surpris, il y a quatre ans, j'avais un triple menton gonflé comme un goître.

A présent, il reste un peu de peau en excédent sous le menton.

Je pense que vu ce qu'il y avait, ça pourrait l'être davantage !

 

Au niveau de mes bras qui étaient aussi gonflés que des bouées brassards d'enfants, c'est encore pire.

Tout pend et est complètement frippé.

Je ne vous parlerai (presque) pas de la peau de mes fesses.

Y'a plein de vide et ça pend...

 

Enfin, je dis : "- c'est frippé, ça pend", je devrais dire : "- c'était très frippé et ça pendait".

Parce que petit à petit, lentement, très lentement, avec le temps, la musculation, et des auto -massages au monoi (je vis en polynésie), les choses s'arrangent et diminuent.

 

Je pourrais, si je le désirais et étais d'accord prétendre à me faire enlever ces excès de peau par une chirurgie réparatrice, prise en charge.

Mais, je considère qu'il y a malheureusement suffisamment de situations inévitables pour avoir recours à un acte chirurgical et je considère que les choses finiront, peut être bien par rentrer dans l'ordre en y travaillant autrement.

 

En effet, surtout au niveau du bas de mon dos, les lambeaux de peau vide commencent à bien remonter et mes fesses à se raffermir, rien qu'en travaillant sérieusement mes mouvements pendant les séances de fitness.

Il en est de même pour les deux poches vides qui furent jadis ma paire de seins...

 

Mais encore une fois, je ne cesserai de dire que j'ai un époux extraodinaire, suite à un constat et à quelques remarques sincères d'amis honnêtes à propos de mes bras, il m'a simplement rétorqué : "- oui tu as des peaux vides, mais tu regrettes quand c'était bien plein ?".

En effet, avant, je n'avais pas de rides mais des bourrelets sur-gonflés et une peau vraiment tendue...

 

D'autre part, j'ai assumé mon physique à l'époque de mon obésité extrême, il serait vraiment ridicule de me morfondre, me plaindre et me complexer parce que j'ai éliminé une très grande partie du superflu.

la peau est un élément extraordinaire, et elle a une élasticité certaine, je suis persuadée que d'ici quelques temps, voire quelques années, les choses passeront inaperçues.

 

De plus, l'air de rien, moi qui me planquait derrière mon obésité pour être remarquée, j'y ai encore un peu recours grâce aux "traces", au "restes" de mon ancienne obésité.

Je ne passe pas encore totalement inaperçue...

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5 mars 2011 6 05 /03 /mars /2011 02:05

Suite au commentaire de Patricia, je préfère bien rappeler qu'en effet, c'est vraiment

le rapport à l'alimentation ET une toute autre hygiène de vie, avec des activités physiques qui ont permis d'en arriver là.

 

Je voudrais aussi dire que pour le "sport" au début c'est très difficile.

Pour les grands obèses, rien que de vivre est tout un sport, une aventure,

se déplacer devient une difficulté,

s'habiller, une gymnastique,

se laver une épreuve...

Mais ainsi va la vie, il existe des handicaps invalidants, et un corps trop gros devient forcément invalidant.

 

A chaque kilo perdu, à chaque centimètre en moins, on retrouve un peu plus d'aisance. Tout d'abord, nos vêtements sont moins serrés, donc plus confortables et on craint moins de tout "exploser"...

Le fait d'être plus léger permet de mieux bouger en s'essouflant moins vite.

Une chose que j'ai constatée dans ma démarche, un jour en remontant de la plage que nous fréquentions (il y avait 74 marches à remonter), j'étais obligée de faire une pause, non plus parce que je m'essouflais, mais parce que mes jambes me "tiraient".

Donc, j'avais enfin acquis une certaine endurance, il fallait passer au stade d'une musculation progressive.

 

En effet, quand j'ai commencé à vouloir bouger, mon rythme cardiaque s'emballait très rapidement.

Tout effort me fatiguait et m'essouflait.

Il n'était pas question que je me mette en danger.

Dès que je sentais mon pouls s'accélerer, dans ma poitrine et mes tempes, je faisais une halte jusqu'à ce que tout soit rentré dans l'ordre.

Pour faire quelques pas, il me fallait un certain temps non pas de marche, mais également de repos pour continuer, sans me faire du mal.

Toute ces démarches, demandent beaucoup de patience à tous les niveaux...

Puis, petit à petit, je suis parvenue à progresser et à m'essoufler moins vite, donc à pouvoir tenter de faire plus et mieux...

 

Maintenant, je pratique la danse polynésienne trois fois par semaine

Je parviens à bouger, mais question résultats, il y a encore pas mal de travail pour la qualité de ma prestation...

Il n'est pas du tout évident pour une occidentale d'être maître de mouvements et ondulations de son bassin !

Pendant des années et des années, on m'a dit et répété "ne te dandines pas !"

Et à mon âge, on me demande de faire des ronds, des huits, et autres tours de hanches rien qu'avec mon bassin, sans bouger le haut du corps... C'est pas gagné !

Je pratique également une heure de fitness, trois fois par semaine,

Et je continue à marcher près de quatre kilomètres par jour au minimum.

 

Tous ces exercices me permettent de muscler mon nouveau corps mais surtout me stimulent et contribuent à un bien être et un épanouissement inattendu.

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1 mars 2011 2 01 /03 /mars /2011 08:52

Depuis plus de cinq pages, je vous raconte un tas de choses...

 

Je ne sais pas si vous avez des questions à poser...

 

A la fin de chaque article, il est possible de poster un commentaire ou de poser des questions.

 

Dès que vous réagirez, je publierai le commentaire et s'il y a une question, je ferai tout pour y répondre le plus clairement possible...

 

A bientôt ?

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